La Ville de Laval poursuit ses efforts en matière de développement durable et s’engage à réduire ses émissions de gaz à effet de serre (GES) de 33 % sous 1990 d’ici 2035. Mondialement, peu de villes ont fait l’exercice de Laval, soit d’évaluer le potentiel de réduction par secteur prioritaire impliquant une analyse de faisabilité. Ceci permettra à la Ville d’ajuster les potentiels de réduction selon les résultats.
« Je suis particulièrement fier d’annoncer une série de mesures ambitieuses qui nous permettront de réduire significativement nos émissions de GES. D’ici 2035, Laval s’engage à réduire ses émissions de 33 %, et ceci est majeur. Notre cible dépasse même celle proposée par l’Accord de Paris, de manière absolue », souligne
Marc Demers, maire de Laval.
L’établissement de cette cible s’inscrit dans le déploiement de sa vision stratégique
Laval 2035 : urbaine de nature, et ce, en cohérence avec ses engagements envers la
Convention mondiale des maires pour le climat et l’énergie (site en anglais seulement) quant à l’Accord de Paris. En outre, Laval est l’unique ville au Québec, voire au Canada, à s’être dotée d’un programme de compensation des GES. La Ville se démarque également par son suivi annuel de ses émissions de gaz à effet de serre depuis 2016, ce qui lui a permis d’obtenir une analyse des potentiels de réduction plus précise.
« Le courage politique, ce n’est pas que d’annoncer une cible ambitieuse… c’est aussi de s’assurer de l’atteindre! À la Ville de Laval, nous avons fait une analyse par secteur prioritaire qui se traduira par la mise en place de 3 plans quinquennaux couvrant la période 2021 à 2035 », expliqueVirginie Dufour, conseillère municipale de Sainte-Rose et responsable des dossiers environnementaux.
Laval a aussi été l’une des 100 premières villes au monde à participer à l’initiative « The Environmental Insights Explorer (EIE – site en anglais seulement) », de Google, qui aide celles-ci à mesurer les sources d’émission, à effectuer des analyses, en vue de créer des stratégies de réduction des émissions de GES.
Inventaires des émissions de GES
Depuis son adhésion à la Convention mondiale des maires pour le climat et l’énergie, la Ville de Laval s’est engagée à produire chaque année un portrait des émissions lavalloises de GES afin d’être en mesure d’évaluer l’impact des mesures de réduction qu’elle a mis et qu’elle mettra en place. Ainsi, la Ville de Laval poursuit le suivi de son empreinte carbone.
Pour consulter l'inventaire 2018 des émissions de GES, rendez-vous dans la section
Inventaire des émissions de gaz à effet de serre (GES).
À noter que le rapport sur les inventaires a été présenté à l’un des comités exécutifs de juin dernier et qu’il est depuis en ligne. Il a déjà été publié pour une raison de disponibilité de données; les inventaires sont décalés de 2 ans.
Urbaine de nature : une vision en continuité
La cible lavalloise a été fixée en tenant compte de l’augmentation démographique importante prévue à Laval au cours des prochaines années. En ce qui concerne le secteur du transport routier – qui représente 70 % des émissions de GES sur le territoire lavallois –, la Ville a été soutenue par la
Chaire de recherche en mobilité durable de Polytechnique Montréal, afin d’identifier le plus précisément possible les potentiels de réduction de GES en fonction de l’horizon 2035.
De manière absolue, la cible de réduction des émissions de GES de Laval est encore plus ambitieuse que celle proposée par l’Accord de Paris (-26 % par rapport à 1990), et de nombreuses actions corporatives et collectives sont déjà mises en place ou prévues.
Actions mises en place
Actions prévues
- La certification LEED pour tous les nouveaux bâtiments municipaux construits sur le territoire lavallois;
- La construction de la future usine de biométhanisation, pour transformer les matières organiques en biogaz;
- L’électrification de tous les autobus (atteinte d’ici 2040).