Ajout de 46 000 portes en 2018
Le maire de Laval, Marc Demers, a présenté aujourd’hui le
budget 2018 de la Ville de Laval et le
programme triennal d’immobilisations (PTI) 2018-2020 en compagnie du directeur général de la Ville, Serge Lamontagne.
Parmi les faits saillants du budget, le maire Demers a annoncé la bonification de la
collecte des matières organiques par l’ajout de 46 000 portes additionnelles, ce qui porte à 84 000 le nombre total d’unités desservies.
« Un ajout de 46 000 portes, c’est plus du double que l’an dernier! Concrètement, cela veut dire que d’ici 2020, quand Laval sera complètement desservie pour ce type de collecte et que l’
usine de biométhanisation sera opérationnelle, ce sont 4 000 camions qui, par année, ne prendront plus la route vers des sites d’enfouissement! C’est une réalisation importante au regard de l’environnement dont nous sommes particulièrement fiers », a déclaré le maire, Marc Demers.
Afin de travailler dans le même sens que le
Plan métropolitain de gestion des matières résiduelles 2015-2020
de la Communauté métropolitaine de Montréal et que la
Politique québécoise de gestion des matières résiduelles, la Ville de Laval a élaboré un plan d’élargissement de la collecte de matières organiques à tous les immeubles de 7 logements et moins. L’objectif : satisfaire aux exigences gouvernementales visant la valorisation de 60 % des matières organiques générées sur le territoire. Démarrée en 1996 sous forme de projet-pilote, la collecte des matières organiques avait été implantée à 7 000 adresses dans certains secteurs de Sainte-Rose, Chomedey et Laval-des-Rapides. Laval était alors une des premières municipalités à proposer la collecte à 3 voies (déchets, matières recyclables et organiques).
En 2016, lors de la 1re phase de l’élargissement, 10 000 bacs bruns ont été livrés aux citoyens lavallois. En 2017, la Ville a ajouté 20 000 nouvelles adresses, ce qui a porté à 38 000 le total des unités d’occupation bénéficiant de la collecte. D’ici la fin de l’année, ce sont quelque 8 000 tonnes de matières organiques qui auront ainsi été détournées des sites d’enfouissement. Rappelons qu’en 2020, les 130 000 bâtiments de 7 logements et moins à Laval seront desservis par la collecte à 3 voies.
Usine de biométhanisation et de compostage : 200 M$ d’investissements à terme
Complémentaire au budget annuel, le PTI comprend les projets et programmes dans lesquels la Ville compte investir d’ici 2020 (et ultérieur). On y retrouve entre autres, sous l’axe Vivante de nature de la
vision stratégique, les investissements prévus pour l’
usine de biométhanisation et de compostage. À terme, c’est plus de 200 M$ qui seront investis dans cette importante infrastructure.
L’usine de biométhanisation traitera les boues déshydratées et les matières organiques pour les transformer en biogaz. Lorsqu’elle sera opérationnelle, elle permettra la mise en valeur de près de 145 000 tonnes de matières organiques et de boues en provenance des résidences, des industries, commerces et institutions et des boues d’épuration des
3 stations d’épuration lavalloises.
La mise en place de cette infrastructure vise à :
- Réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES)
- Valoriser localement les matières résiduelles générées sur le territoire de Laval
- Permettre à Laval de se conformer à l’orientation du ministère du Développement durable, de l'Environnement, et de la Lutte contre les changements climatiques concernant l'interdiction d'enfouir des matières organiques.
L’usine de biométhanisation et de compostage devrait être construite sur les terrains adjacents à la
station d'épuration La Pinière, dans le quartier Saint-Vincent-de-Paul.
Écocentres : un investissement de plus de 7 M$
Le programme triennal d'immobilisations (PTI) 2018-2020 prévoit également l'ouverture de 2 écocentres permanents. Entre temps, la Ville offre à ses citoyens la possibilité de venir porter leurs déchets à son
écocentre mobile, lequel prend place à différents lieux sur le territoire à des dates préétablies.
