Ville de Laval

    Collection d'oeuvres d'art de la Ville de Laval

    Depuis 1975, la Ville de Laval développe sa Collection d'œuvres d'art de la Ville de Laval. Il s'agit de plus de 400 œuvres de médium différents – estampe, dessin, sculpture, tableau, photographie, etc. L'une des particularités de la collection est le fait qu'elle est fréquemment exposée et déplacée d'un édifice municipal à l'autre. Ce nomadisme favorise l'accès et la découverte de l'art par les citoyens et les usagers des espaces municipaux. L'objectif de la Collection d'œuvres d'art de la Ville de Laval est d'offrir une expérience positive et enrichissante des œuvres d'art contemporain et ainsi contribuer à la démocratisation de la culture.

    Crédit : Thomas Corriveau, « Dans la foule », 1999, Acrylique sur toile, CORT.001.001, Collection d'œuvres d'art de la Ville de Laval (détail)

    Acquisitions 2023

     Cliquez sur les images pour les voir dans leur intégralité

    Hugo Bergeron

    Une vue coloniale (avec toutes ses erreurs), 2019
    Acrylique sur toile
    152,5 x 183 x 4,5 cm

    Ce tableau a été réalisé à partir de photographies de paysages de la Côte-Nord, là où vit l’artiste. Sa construction hyperréaliste et fantastique exige un regard inquisiteur. Qu’y voyons-nous exactement ? Au soleil levant, la combinaison insolite d’un plan d’eau et des fenêtres de bâtiments industriels. Sans toit ni fondations, ces carreaux de lumière artificielle flottent à l’horizon, se détachant sur une forêt noire. Au-dessus, un ciel doré de soleil éclabousse de lumière l’eau dont la surface est divisée en trois parties : en mouvement avec de légères ondulations, stagnante comme un miroir, et enfin, glacée et opaque. La lumière incandescente des fenêtres est absente des reflets sur l’eau, ce qui ajoute au caractère insolite de la composition. Cette œuvre évoque l’idée de la transgression et de l’appropriation d’un lieu naturel par les humains, et ce, sans égard à sa préservation.

     

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    Andrée-Anne Carrier

    Totale éclipse of the rock, 2022 
    Plâtre polymérisé, fibres de verre, pigments et transfert d’image
    61 x 61 x 5 cm

    Semblable à un fossile provenant du futur, cette sculpture est constituée d’une plaque circulaire rappelant la pierre, sur laquelle est imprimé un objet du quotidien numérisé en trois dimensions. L’effet d’ensemble, évoquant les images radiographiques, représente pour l’artiste la fascination pour les écrans et surtout leur façon de donner au contenu diffusé une allure magique ou majestueuse, malgré la banalité de l’objet représenté. Ce qui est à la base une simple roche déposée sur un rouleau de papier toilette devient un paysage abstrait éblouissant. L’accrochage sophistiqué, à distance du mur, accentue l’effet de profondeur de l’image. Une sorte de halo lumineux, créé par la peinture fluorescente derrière la pierre, rappelle la luminosité des écrans. L’artiste considère sa pièce comme un témoin de notre temps, représentatif de notre culture des écrans et des interférences entre ceux-ci et le réel.

     

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    Steve Leroux

    Traces, de la série « Chercher l’horizon », 2014-2016
    Édition de 2 de 3
    Impression au jet d’encre sur papier Hahnemühle
    60,96 x 89,4

    Cette proposition est extraite de la série  Chercher l’horizon. Ce corpus d’images propose des photographies de paysages captées à travers le verre dépoli d’un appareil photo analogique moyen format. L’image ainsi cadrée est ensuite photographiée par un appareil numérique. Le dispositif de prise de vue mis en place vient brouiller notre perception et apporte un caractère irréel et intemporel aux lieux. Sa complexité oblige une prise de conscience aigüe du moment présent, un arrêt dans le temps, loin de toute instantanéité. Il s’agit d’une réflexion à la fois sur le procédé photographique et sur la représentation du paysage. Avec ces images, l’artiste invite le spectateur à s’immerger dans l’acte photographique, à devenir la personne qui prend la photographie et à se transporter sur les rives du Bas-Saint-Laurent l’espace d’un instant.


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    Sarah Madgin

    Parenté temporelle, 2023 
    Impression au jet d’encre montée sur dibond
    119,5 x 152,4 cm

    Cette œuvre s’inscrit dans une série d’expérimentations réalisées par l’artiste avec d’anciens procédés photographiques. Puisant dans son album familial, elle recadre et réimprime certaines photographies en utilisant la technique du collodion humide. Ce procédé, développé au 19e siècle, implique un traitement des plaques photographiques, qui doivent être enduites manuellement d’une solution photosensible. En explorant les accidents chimiques inhérents à ce procédé, l’artiste interagit avec l’image et révèle une nouvelle perspective sur les souvenirs familiaux. Ce processus lui permet de réfléchir aux liens entre la mémoire collective, la mémoire individuelle et les archives.



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    Erik Nieminen

    Coucher de soleil dans le deuxième système, 2022
    Huile, sable et sciure sur toile de lin
    120 x 150 x 5 cm

    L’artiste construit un espace où cohabitent plusieurs mondes à la fois. En utilisant différentes stratégies de représentation de la réalité, dont celle du trompe-l’œil, le peintre représente ici à la fois un paysage, un échafaudage, l’emballage de plastique qui protège le tableau et le vol de deux oiseaux en avant-plan. Ces univers à la fois fantastiques et familiers nous fascinent, puisque notre œil passe de l’un à l’autre sans être en mesure de les réconcilier véritablement. S’intéressant à la nature et à l’architecture, l’artiste souhaite mettre en image la conciliation difficile entre les deux. Ses œuvres créent une forme de dissolution de l’espace et de la perspective, impossible dans le réel, mais possible sur la surface de ses toiles.

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    Crystel Pereira

    Habitat, 2022
    Huile sur toile
    121 x 91 x 7 cm

    Cette œuvre a été réalisée dans le cadre d’une résidence d’artiste à Verticale, centre d’artistes à Laval, où l’artiste était mentorée par le peintre David Lafrance. Le tableau fait découvrir une histoire du temps qui passe et des changements qui transforment les lieux. Cette branche, qui rappelle un bâton de sourcier, a été cueillie dans un boisé de Laval. Elle a accompagné l’artiste dans l’atelier, l’inspirant pour la structure du tableau. Les différents éléments représentés – une forêt derrière une clôture et les maisons d’un quartier résidentiel vues à vol d’oiseau – évoquent pour l’artiste le point de vue d’une personne qui revient, après de nombreuses années, et trouve un boisé familier maintenant entièrement transformé. 

     

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    Bertrand R. Pitt

    Écho : d’après Lhasa de Sela, « La Frontera », 2020
    Impression au jet d’encre sur papier 100 % coton Hahnemühle Photo Rag 500 g/m2
    Édition 1 de 3 
    77 x 117 cm

    La série photographique Écho est constituée d'une trentaine de photographies. Ce sont des paysages auxquels s'intègrent des formes d'ondes acoustiques, évoquant les contours d'une ile, d'un rivage, d'une forêt ou d'une ville qui se profile à l'horizon. L'onde intégrée au paysage est produite par des enregistrements de discours, de poèmes, de manifestes ou d'œuvres musicales considérés comme marquants sur le plan collectif ou personnel. C'est comme si certaines voix, paroles ou œuvres avaient le pouvoir de constituer notre tissu social et culturel, l'horizon de nos possibles. Ici, dans ce paysage, l'artiste intègre la représentation visuelle de l'onde sonore produite par la chanson « La Frontera » de Lhasa de Sela.

     

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    Judith Berry

    Double Chute Diptyque, 2022
    Huile sur panneau de bois
    107 x 168 cm (pour l’ensemble) 
    Petits tableaux : 2 x (23 x 23 cm)
    Grande toile : 107 x 122 cm

    Ce diptyque, composé d’un grand tableau et de deux petits, rend visible le processus créatif de l’artiste. En effet, les tableautins semblent être des esquisses, et notre regard est invité à parcourir le grand tableau afin d’observer ce qui y a été conservé, transformé ou abandonné par le pinceau. Ce faisant, nous découvrons un univers fantastique et improbable qui est à la fois paysage, nature morte et portrait. Notre interprétation repose en effet sur l’ambigüité d’échelle de ce qui est représenté. Ainsi, une forme végétale peut représenter un arbre, une plante ou une partie d’un visage. L’artiste souhaite que ces glissements de sens visuels et d’échelle inspirent les personnes qui regardent le tableau. Elle les invite, en le contemplant, à l’introspection et à la réflexion sur les changements majeurs liés à la crise climatique et à l’augmentation des inégalités sociales dans le monde.

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    Chloë Lum et Yannick Desranleau

    I can’t actually follow the rules. I can’t think like a thing, I can’t get in their heads. (Sarah) [Je ne peux pas réellement suivre les règles. Je ne peux pas penser comme ça, je ne peux pas entrer dans leur tête. (Sarah)], 2020
    Impression au jet d’encre montée dans un encadrement laqué
    105,4 x 81,3 x 5 cm

    Le duo d’artiste a réalisé cette photographie lors de la performance The Rules, qui annonçait la série Stills From Non-Existent Performances, sorte de laboratoire expérimental. Il a demandé à ses collaborateurs et collaboratrices d’interagir avec des objets sculpturaux afin d’explorer leurs formes, leurs mouvements et leurs effets théâtraux. Le résultat a pris la forme de performances improvisées captées lors de séances de photographie. Sur cette image, les différents éléments rappellent des racines et des plantes ou encore, des entrailles. L’interprète se tient dans une pose accroupie qui, difficile à garder, évoque les difficultés des personnes atteintes de maladie chronique. Les artistes souhaitent attirer l’attention sur les effets des interactions entre les êtres humains et les objets inanimés. 

     

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    Chun Hua Catherine Dong

    Reconnection No. 2, 2021
    Impression numérique
    81,28 x 121,92 cm

    Cette série a été produite lors d’une résidence au Musée de Charlevoix. Sur la photographie, on peut voir l’artiste en train de réaliser une performance avec, au loin, le fleuve Saint-Laurent et les montagnes de la région. Elle porte un costume de l’Opéra de Pékin, ainsi qu’un casque de réalité virtuelle (RV) lui montrant une série de gestes et de mouvements de danse à effectuer, sur un fond représentant la Grande Muraille de Chine. La RV étant une sorte d’illusion, Dong pouvait toucher et sentir le paysage québécois lors de la création de cette photo, alors qu’elle était visuellement immergée dans le paysage chinois de la Grande Muraille. Dans son travail, elle traite principalement des intersections culturelles créées par la mondialisation et se demande ce que cela signifie d’être citoyenne du monde aujourd’hui.



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    Clara Cousineau

    Mise en relief A-Z – couleur (l), 2021
    Impression en relief sur support embossé
    36,83 x 60,96 cm

    Cette œuvre a été réalisée sur un papier ancien datant de plus d’un siècle. Il servait originellement à des tests d’impression pour les quotidiens Le Soleil et L’Évènement. Il a été trouvé par hasard, avec d’autres exemplaires, à l’intérieur des murs d’une maison lors de travaux de rénovation. Sur ce papier embossé, l’artiste a superposé l’estampe d’un vase bleu en dégradé. Il s’agit de l’une des figures d’un répertoire de formes qu’elle utilise pour suggérer l’univers intérieur et féminin. Elle souhaite ainsi créer un effet de contraste avec les caractères d’imprimerie associés aux médias de masse, dont les contenus sont souvent liés à la politique et au pouvoir, détenus essentiellement par les hommes au début du 20e siècle. 

     

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    Graeme Patterson

    Ghost Birds 9, 2019
    Bois, papier, plexiglas, métal, plastique, peinture acrylique
    30,5 x 19 x 16 cm

    Ce bas-relief est issu d’une série de dix. En s’inspirant du thème de la maison, récurrent dans son travail, l’artiste propose sur cette petite maquette un récit impliquant un oiseau qui laisse son empreinte après avoir heurté une fenêtre. Cette trace fantomatique évoque le drame de l’oiseau trompé par la fenêtre, le faux gazon et le papier peint à motif de paysage. L’œuvre, touchante et ludique, évoque les relations que les humains entretiennent avec leur environnement et les multiples barrières physiques qu’ils dressent à l’intérieur et autour de celui-ci. Le travail de l’artiste est le fruit d’un processus de création lent et méticuleux où les détails, lorsqu’on les découvre, sont riches d’une forte charge émotive et où le rêve côtoie le jeu, le souvenir et la nostalgie.

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    Adad Hannah

    Saskatoon Guernica, 2022
    Impression à pigments sur papier de qualité archive
    Édition 4 de 5
    63,5 x 121,9 cm

    Inspirée de Guernica de Pablo Picasso, cette photographie a été réalisée à la suite d’une invitation du Musée Remai Modern de Saskatoon, à l’occasion de sa grande exposition Guernica Remastered [« Guernica remasterisée »]. En 1937, à la suite de l’attaque du village de Guernica en Espagne, Picasso a peint le tableau devenu un symbole antiguerre. Alors que l’œuvre originale de Picasso évoque les conséquences d’un bombardement brutal, la version d’Hannah incorpore divers objets du quotidien, assemblés de façon fantaisiste. À première vue, l’effet d’ensemble est celui d’une brocante aux objets hétéroclites. Toutefois, en comparant la photo avec le Guernica original, on découvre les stratégies visuelles employées par l’artiste pour évoquer la composition de l’œuvre emblématique. C’est en travaillant en collaboration avec des résidents de Saskatoon qu’Hannah a réalisé cette composition sophistiquée, reprenant ainsi le processus de Picasso, qui avait également fait appel à Dora Maar et au poète Paul Eluard pour la réalisation de Guernica.


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    Ari Bayuaji

    The Jellyfish [Méduse], 2022
    Fils de plastique, perles de pierre, cuivre et coton tissé sur cintre en bois
    123,2 x 91,4 x 5 cm

    Weaving The Ocean [« Tisser l’océan »] est une série que l’artiste a commencée en 2020, après la fermeture des frontières en raison de la pandémie mondiale. Isolé sur l’ile de Bali, il a alors fait deux observations sur l’état de la situation, soit l’étendue des conséquences de la disparition de l’industrie touristique et l’ampleur de la pollution environnementale des plages. Voulant collaborer avec la population locale, il s’est alors investi à revaloriser en œuvres d’art les cordes de plastique jonchant les plages. Il a redivisé les cordes en petits fils, qu’il a pu ensuite utiliser pour faire des tissages. Valorisant les savoir-faire traditionnels balinais grâce à ce matériau, l’artiste a pu collaborer avec la communauté locale et faire tisser ses œuvres selon ses directives. L’œuvre The Jellyfish est entièrement réalisée à partir de filets de plastique ainsi revalorisés. Ici, l’artiste évoque les profondeurs de l’océan et représente des méduses, mais il évoque simultanément l’omniprésence du plastique lui-même dans l’eau. Œuvre poétique qui porte à réfléchir, cette pièce invite autant à la contemplation qu’à la réflexion sur notre pouvoir de changer le cours des choses. 

     
     

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    Ed Pien

    Spero Heads [« Têtes d’espoir »], 2010
    Impression numérique archive unique, découpée à la main
    81,3 x 120 x 8 cm

    Cette photographie découpée s’apparente aux découpages traditionnels de papier chinois. L’artiste s’inspire de mythes asiatiques ou de contes occidentaux pour créer ses univers fantastiques et inquiétants. Ses personnages énigmatiques aux grandeurs variées – enfants ou lilliputiens – marchent en équilibre, tels des fantômes, sur les branches de cette forêt broussailleuse. Ici, notre œil est trompé puisque, derrière le papier découpé, on peut voir les ombres du papier et celles reproduites en trompe-l’œil par une photographie d’ombres. Cette cohabitation, entre le réel et la reproduction, ajoute un effet de profondeur à l’œuvre, qui semble émerger du mur.


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    Shanie Tomassini

    Longue lune, 2018
    Hydrostone et peinture
    121,92 x 53,34 x 10,16 cm

    Ce bas-relief à l’apparence trompeuse ressemble à un éclat d’une paroi de caverne ou encore à un fragment de sol lunaire. En s’inspirant des mathématiques et de la topologie, l’artiste a su construire un objet fixe qui pourtant se transforme subtilement lorsqu’on se déplace devant. Sa surface grise et accidentée passe ainsi du gris pâle au gris foncé. Cet objet insolite, à l’apparence naturelle, semble également sortir d’une autre dimension et nous invite à lui donner un sens ou une histoire. L’artiste souhaite ainsi ébranler nos perceptions, et remettre en question nos aprioris et notre compréhension de ce que nous voyons. 

     
     

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    Matt Shane

    Pink Rock Quarters, de la série « Solastalgie », 2020
    Huile sur toile
    91,5 X 122 X 3 cm

    Le philosophe de l’environnement Glenn Albrecht a créé le mot « solastalgie » afin de décrire une forme de détresse psychologique existentielle liée à la destruction de notre environnement naturel. Ce concept, proche de la notion d’écoanxiété, a inspiré l’artiste pour la réalisation de cette peinture. Reprenant en partie une composition visuelle de type Google Earth, notamment les perspectives faussées, l’artiste nous transporte en un lieu lointain, hors d’atteinte, que le logiciel ne pourrait pas nous présenter. Pour l’artiste, l’utilisation de différentes teintes de rouge fait référence aux images recréées à partir d’ondes captées par des satellites, comme si celles-ci nous permettaient de voir plus loin encore. Ce paysage idéalisé semble déformé par la chaleur. Le bâtiment au centre du tableau est littéralement en train de fondre au soleil, matérialisant ici les pires cauchemars liés aux changements climatiques.

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    Simon Bertrand

    Solaris, de la série « Inlandscape », 2022
    Pastel sur papier
    50 X 70 X 3 cm

    Ce dessin sensible, évoquant l’immensité d’un ciel animé sur un horizon lointain de coucher de soleil, a été réalisé par des gestes répétitifs de l’artiste. Le pastel pâle sur papier noir a été déposé en fines lignes qui, par leur multiplicité, génèrent des formes sinueuses, entre étoiles et aurores boréales. Le titre réfère au roman de science-fiction du même nom, dans lequel les rêves se matérialisent devant les protagonistes coincés sur la planète Solaris. La métaphysique, l’alchimie et la physique quantique sont des thèmes que l’artiste souhaite explorer et ce paysage énigmatique y parvient par sa familière étrangeté.



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    Caroline Monnet

    Snug [Confortable], 2022 
    Broderie sur bâche étanche
    96,5 x 71 x 3 cm

    L’artiste d’origine anichinabée et française s’intéresse à l’identité autochtone, à la vie biculturelle et aux impacts négatifs de la colonisation. S’inspirant des motifs anichinabés traditionnels, elle réalise ses œuvres en y intégrant des motifs qui évoquent les technologies numériques, comme les micropuces. Il en résulte de nouvelles formes hybrides, qui deviennent pour l’artiste un modèle culturel alternatif. La broderie de Snug [« Confortable »] a été réalisée sur une bâche étanche que l’on utilise habituellement comme matériau de construction. Ce choix a pour but de symboliser le bien-être domestique et aussi de rappeler les conditions de vie difficiles des communautés et le délabrement de plusieurs maisons dans les réserves. Bien que l’effet d’ensemble soit minimaliste, l’œuvre, par son propos et ses références, porte en elle une forte charge émotive.

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