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S’impliquer à Laval : des bénévoles qui font la différence

Publié le Publié le 6 novembre 2025, 9 h 06

À Laval, des milliers de personnes donnent du temps. Elles soutiennent des enfants, animent des activités, transmettent des passions. Le bénévolat fait du bien autour de soi… et à soi.

Le bénévolat, c’est un échange. Donner de son temps, c’est aussi vivre de belles rencontres, ressentir un sentiment d’utilité et partager des moments de plaisir. Parfois même des fous rires. Cette page présente 7 parcours d’ici. Elle propose aussi des pistes simples pour vous lancer, à votre rythme.

Sauveur Musacchia : Transmettre l’élan

Figure bien connue de la pétanque à Laval, Sauveur préside l’Association régionale de pétanque et accompagne des joueuses et des joueurs de tous âges. Son plaisir, c’est de voir des personnes découvrir un sport simple et rassembleur. Transmettre un savoir donne de l’énergie à l’homme de 84 ans. Chaque pratique devient un moment d’échanges, un pont entre générations. « Aider les autres en partageant mon expérience sportive m’a profondément motivé. Le bénévolat me permet de rester actif, d’apprendre des jeunes et de me sentir utile chaque jour. » Il garde un souvenir vif d’ateliers dans des camps de jour avec des enfants de 10 à 13 ans. Un défi de taille, mais une aventure humaine enrichissante. À ses yeux, chaque personne a quelque chose à offrir. Une heure peut suffire pour allumer une passion durable.

Maryam Rafi : Offrir de la présence

Avec Forme ta vie, Maryam prête main-forte là où il faut : encadrement, petits coups de pouce, encouragements. Ce qui la porte, c’est la joie simple des moments partagés avec les jeunes. « Depuis toute petite, j’aime aider les gens. Un jour, j’ai accompagné des enfants pour leur spectacle de fin d’année. On a répété, joué, ri ensemble… C’était une expérience extraordinaire. » Elle a découvert que le bénévolat exige surtout de la présence et de la curiosité. Au début, s’impliquer peut faire peur, mais avec le bon entourage, le bénévolat devient quelque chose de beau.

Josée Simard : Créer du sens en équipe

À l’Association des citoyens et amis du Vieux-Sainte-Rose, Josée a trouvé un cadre qui donne du sens à la retraite. Elle contribue à des événements rassembleurs, aime l’esprit d’équipe et le plaisir de faire ensemble. « À la retraite, le bénévolat est souvent beaucoup plus choisi que ne l’était le travail. Il répond au désir de s’accomplir tout en redonnant à la communauté. » Elle parle de reconnaissance, mais retient surtout les liens qui se créent et la légèreté partagée lors de la préparation d’activités. Une phrase du trésorier de l’Association résume bien l’ambiance de l’équipe : « Avant tout, on va s’amuser. » Le conseil de Josée pour se lancer : choisir un projet qui vous rejoint et avoir du plaisir.

Éric St-Jean : Faire vivre l’histoire d’un quartier

Éric s’implique à l’Association des citoyens et amis du Vieux-Sainte-Rose par amour du quartier et respect de son histoire. Il a découvert l’ampleur du travail de terrain pour mobiliser, programmer et mettre en valeur le patrimoine vivant. « Pour moi, le bénévolat, c’est un retour à la communauté. Peu importe le temps qu’on y consacre, c’est extraordinairement enrichissant. » Parmi ses moments marquants, une série d’entrevues avec des religieuses liées au couvent de Sainte-Rose, témoins d’une histoire récente qu’on oublie parfois. Ces récits donnent une profondeur nouvelle à son engagement et renforcent sa fierté de faire rayonner un milieu qu’il aime.

Rosalie Morin : Donner la parole aux enfants

Étudiante en médecine, Rosalie répond à des lettres d’enfants à la Maison des enfants Le Dauphin, dans le cadre de l’activité Confidences à un Dauphin. Elle parle d’un privilège : accompagner des enfants dans leurs joies et leurs peines, lire leurs mots et sentir le lien qui se crée. Elle y voit une forme de citoyenneté active. Par l’écriture, les jeunes comprennent que leur voix compte autant que celle des adultes. « Même si je ne vois pas leur sourire, je ressens leur reconnaissance dans leurs mots. » Touchée par la confiance qu’ils lui accordent, elle reste convaincue que de petits gestes soutenus peuvent faire une grande différence.

Marie-Lynn Nadeau : Mettre de la douceur dans la vie

À un moment charnière, Marie-Lynn découvre la Maison des enfants Le Dauphin. Chaque semaine, elle répond à des élèves du primaire. Les lettres reçues sont devenues de petites parenthèses de joie qui ponctuent son année. « Je me souviens encore de la première lettre reçue à mon nom : j’avais le cœur en feux d’artifice! » Si, comme elle, vous cherchez à mettre un peu plus de douceur dans votre vie, Marie-Lynn conseille le bénévolat. « Chaque lettre est une petite étincelle de joie. » Elle se sent aussi soutenue par la formation et la révision offertes à la Maison. Elle retient de son expérience la patience qu’on développe et la bienveillance qu’on cultive, pour soi comme pour les autres.

Martine Allard : Trouver son match parfait

Pour Martine, le bénévolat, c’est à la fois utile, stimulant et bon pour l’équilibre mental. Après avoir exploré plusieurs avenues, elle a découvert, à la Maison des enfants Le Dauphin, un milieu qui lui ressemble. « Même après une journée stressante, il suffit de commencer à répondre aux lettres des enfants pour que les soucis s’estompent. Leur candeur est incroyablement rafraîchissante. » Elle encourage les gens à y aller à leur rythme, à explorer différentes options, puis à choisir l’organisme qui leur correspond vraiment. Mieux vaut commencer petit : une soirée avec Opération Nez rouge, un coup de main à Moisson Laval… avant de trouver son match parfait.

Sophie Paquette : Apaiser et soutenir entre mamans

Pour Sophie, bénévole à Nourri-Source Laval, le bénévolat est né d’une expérience difficile devenue moteur d’entraide. Après avoir surmonté plusieurs obstacles liés à l’allaitement, elle a voulu offrir aux autres mamans ce qu’elle aurait aimé recevoir : écoute, réconfort et bienveillance. « On ne change pas le monde, mais on change une journée, parfois une vie. »

Sandra Tirone : Donner du sens à la communauté

Présidente du comité de parents du Centre communautaire Val-Martin, Sandra décrit le centre comme une « deuxième famille ». Ce qu’elle aime le plus ? Voir les gens s’épanouir, rire et créer ensemble. « Même un petit geste peut faire une grande différence. On donne du temps, mais on reçoit tellement d’humanité. »

Rasha, Imane et Nabila : Grandir ensemble

Toutes 3 membres du comité de parents du Centre communautaire Val-Martin, elles incarnent l’esprit de solidarité du quartier. Pour Rasha, s’impliquer a été une façon de s’intégrer et de renforcer sa confiance ; pour Imane, un moyen de transmettre la valeur du don à ses enfants ; pour Nabila, une source de bonheur et de reconnaissance. Ensemble, elles tissent des liens forts et inclusifs.

Sara Fati : L’énergie de la jeunesse

À 17 ans, Sara est bénévole à Diapason-Jeunesse. Représentante des jeunes au conseil d’administration, elle y a trouvé un espace d’écoute et de fierté. « C’est comme une deuxième famille. Le bénévolat, ça m’a rendue plus responsable et ça m’a appris que chaque geste compte. »

Mille et une façons de s’impliquer

À Laval, les possibilités sont infinies. Vous pouvez accompagner des personnes nouvellement arrivées, promener des chiens d’un refuge, aider à la gestion d’un organisme, prêter votre voix pour des livres audio, accompagner des personnes en alphabétisation, animer des ateliers pour les personnes aînées, participer à des cuisines collectives, aider à organiser des spectacles communautaires ou contribuer à des jardins urbains.

L’important? Trouver ce qui fait vibrer votre cœur.

Par où commencer?

  • Clarifier ses envies : cause, milieu, type d’interaction.
  • Évaluer son temps : un essai ponctuel, puis un rendez-vous régulier si le cœur y est.
  • Repérer un organisme lavallois : consulter les ressources municipales, chercher par quartier ou par thème.
  • Échanger avec l’équipe : poser des questions, comprendre les attentes, valider l’accompagnement.
  • Essayer sans pression : une première activité suffit pour sentir l’ambiance et ajuster le tir.
  • Choisir un rythme réaliste : mieux vaut une présence modeste et constante qu’un élan difficile à maintenir.

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