Projet pilote pour venir en aide aux chats errants de Laval

La sélection de ces secteurs est basée sur des recommandations scientifiques et des considérations stratégiques, afin de maximiser les chances de succès du projet pilote : 

• Le nombre de signalements liés aux chats errants.
• La présence de barrières physiques ou naturelles (autoroutes, rivières).
• La prédominance de zones résidentielles plutôt qu’agricoles.
• La faisabilité du suivi sur le terrain. 

Pour qu’un programme de capture-stérilisation-relâche-maintien (CSRM) soit efficace, il faut atteindre un taux élevé de stérilisation des chats errants d’une zone afin de stabiliser ou réduire la population féline. Afin d’utiliser judicieusement les ressources et de maximiser les résultats, la Ville a choisi de concentrer ses efforts sur 2 secteurs ciblés. Cette approche permet de mieux suivre les colonies, d’évaluer l’efficacité des actions menées et de recueillir des données permettant d’envisager un déploiement à plus grande échelle. 

Le projet pilote est d’une durée d’un an, avec la possibilité d’être prolongé pour une année supplémentaire. Tout au long de sa mise en œuvre, ses résultats et l’efficacité des actions seront évalués. Selon les conclusions de cette analyse et les ressources disponibles, la Ville pourra envisager la poursuite du programme et son déploiement graduel dans d’autres secteurs de Laval. 

Oui, de légères modifications ont été apportées au règlement L-12430 concernant les animaux, spécifiquement pour permettre le déploiement du projet pilote et pour consolider les objectifs de prévention de la surpopulation féline.  

Si vous en avez la possibilité, envisagez d’adopter le chat en vous assurant de bien comprendre les responsabilités qui en découlent (Comment bien adopter un animal ) ou de lui trouver une famille d’accueil. Cela lui offrira un foyer aimant et stable.

Si vous souhaitez éviter que les chats s’installent sur votre terrain, vous pouvez tout de même agir :  

• La Ville recommande l’utilisation de techniques d’effarouchement afin de prévenir leur installation sur votre propriété.
• Pour obtenir des conseils sur ces méthodes, vous pouvez communiquer avec le Berger Blanc. 
• Notez qu’il est interdit de nourrir les chats errants si vous n’êtes pas un gardien de colonie autorisé puisque cela peut favoriser leur reproduction, contribuer à la surpopulation et compliquer la gestion des colonies par les gardiens autorisés. 

Sachez qu’il est toujours possible de communiquer avec la Ville en composant le 311 ou en soumettant une requête en ligne via Mon dossier. Ces signalements permettront de documenter la situation sur tout le territoire et de guider les prochaines étapes du projet pilote.

Non.

En vertu du règlement L-12430, seuls les gardiens de colonie autorisés par la Ville peuvent nourrir, abriter ou attirer des chats errants dans le cadre du projet pilote.  

Un citoyen qui n’est pas gardien de colonie et qui décide de nourrir un chat errant en devient légalement responsable. Dans ce cas, le chat n’est plus considéré errant, mais bien son animal de compagnie. Le citoyen devra alors : 

• S’assurer qu’il est stérilisé, micropucé et enregistré à la Ville.
• Assurer sa sécurité et son bien-être.
• Subvenir à ses besoins essentiels (nourriture, soins, etc.). 

La Ville rappelle qu’un maximum de 8 animaux peut être enregistré par unité d’occupation, avec l’obtention d’un permis spécial. 

Oui, les chats capturés reçoivent plusieurs soins vétérinaires de base en plus de la stérilisation, une fois qu’ils sont confiés à la SPCA Lanaudière Basses-Laurentides. Les soins systématiques incluent : stérilisation, vaccination, vermifugation et identification. Tous les chats pris en charge par la SPCA Lanaudière Basses-Laurentides font également l’objet d’une évaluation comportementale afin que les chats sociables puissent être proposés à l’adoption. 

Oui, si votre chat n’est pas identifié, il peut être confondu avec un chat errant.  

Soyez assuré que les chats portant une médaille ne seront pas amenés à la SPCA. Le programme CSRM vise à stabiliser les colonies de chats errants et non à retirer les chats ayant déjà une famille. 

Notez que tous les chats capturés dans le cadre du projet sont vérifiés par la SPCA afin de détecter la présence d’une micropuce. Si une micropuce est détectée, le propriétaire est rapidement contacté à partir des informations associées. Pour assurer un retour efficace, il est important de vérifier que vos coordonnées (notamment votre numéro de téléphone) sont bien à jour auprès du fournisseur de votre micropuce (Identrac, EIDAP, etc.). 

Les chats sociables non identifiés, c’est-à-dire sans micropuce et/ou médaille, sont gardés 5 jours afin de permettre leur réclamation avant d’être proposés à l’adoption. 

Il est donc essentiel de vous assurer que votre animal de compagnie est en règle (stérilisation, micropuce et port de la médaille) et s’il ne l’est pas déjà, de prendre les mesures nécessaires rapidement pour éviter tout risque. 

Amendes : Le propriétaire s’expose à une amende de 100 $ à 1 000 $ s’il ne respecte pas les exigences de stérilisation et de micropuçage. La réglementation en vigueur vise à prévenir la reproduction incontrôlée et à limiter la surpopulation féline. 

Risque de perte ou d’adoption : Un chat non identifié pourrait être capturé et transporté à la SPCA Lanaudière Basses-Laurentides dans le cadre du projet pilote CSRM. Les chats sociaux non identifiés seront mis à l’adoption si leur propriétaire n’est pas retrouvé. 

Consultez la page Facebook officielle de la SPCA Lanaudière Basses-Laurentides. Tous les animaux trouvés errants par leurs services y sont régulièrement publiés, dans l’album « Animaux trouvés errants » de la section Photos. Les animaux sont affichés pendant 5 jours avant d’être proposés à l’adoption. 

Si vous pensez reconnaître votre chat, contactez la SPCA dès que possible au 450-222-1112 pour organiser sa récupération. 

Les chats relâchés sur le terrain sont ceux qui y vivaient déjà; il ne devrait donc pas y avoir d’augmentation de leur nombre. Leur stérilisation permet une diminution progressive de la population et atténue les comportements dérangeants propres aux colonies non contrôlées. Les chats sociables et adoptables, quant à eux, sont retirés du milieu, soignés et proposés à l’adoption, contribuant ainsi à réduire le nombre de chats errants sur le territoire. 

De plus, les gardiens de colonies autorisés s’engagent à appliquer des pratiques visant à limiter les nuisances et à favoriser une cohabitation harmonieuse.  

Dans les zones où la présence de chats errants est importante, la Ville privilégie l’implication de plusieurs gardiens de colonie, chacun s’occupant d’un nombre restreint de chats, plutôt que de concentrer la responsabilité sur un seul citoyen.  

Non, le programme CSRM de la Ville de Laval ne prévoit pas de « permis de trappeur » uniquement, car la capture ponctuelle seule n’est pas suffisante pour stabiliser une colonie de chats errants. La réussite du programme repose sur un suivi régulier et un engagement à long terme envers une colonie spécifique, ce qui est le rôle du gardien de colonie. 

Non, les gardiens de colonie peuvent nourrir les chats uniquement sur leur terrain privé, leur autorisation étant strictement rattachée à leur propriété. 

Cette limitation garantit l’efficacité du programme CSRM en permettant un suivi rigoureux et en assurant que chaque gardien reste responsable à 100  % des chats de sa colonie. Elle évite également les interventions aléatoires sur la voie publique qui compliqueraient la gestion des colonies. 

Oui. Les gardiens de colonie reçoivent un accompagnement avant de débuter leurs activités, ainsi qu’un soutien continu tout au long du projet pilote. Du matériel nécessaire aux activités sera prêté gratuitement.

Cet encadrement est assuré par la SPCA Lanaudière Basses-Laurentides, qui : 

• se déplace au domicile du gardien pour livrer le matériel nécessaire (cage-trappe, couvertures en hiver).
• fournit des instructions pratiques pour faire du CSRM, montrant comment installer et utiliser les cages-trappes et comment procéder à la capture et au relâchement des chats.
• offre un accompagnement personnalisé, un numéro de contact direct et une aide en cas de difficulté. 

Malgré l’accompagnement offert, il est important de préciser que l’alimentation des chats demeure la responsabilité du gardien de colonie. Celui-ci doit leur fournir nourriture, eau et un abri adéquat.   

Les chats inclus dans le projet pilote sont reconnaissables à l’extrémité de leur oreille gauche légèrement coupée. Réalisé sous anesthésie, ce marquage indolore atteste que l’animal a été capturé, stérilisé, soigné (y compris vermifugé), puis relâché dans son environnement d’origine. Cette procédure concerne uniquement les chats non adoptables.