Andrée-Anne Roussel et Samuel St-Aubin

Vue de l'exposition, Photo : @Guy L'Heureux

Informations générales

Titre de l'exposition :	Ce qui compte
Nom de l'artiste :	Andére-Anne Roussel et Samuel St-Aubin
Nom du commissaire :	Ariane Plante
Date de l'exposition et des événements :	Exposition : 16 février au 23 août 2020 Vernissage : Dimanche 23 février, à 14 h (annulée) Apprentis d'Alfred, atelier parent-enfants ($) : Samedi 7 mars 2020, à 13 h 30

Textes du carton d’invitation

L'exposition Ce qui compte, d'Andrée-Anne Roussel et Samuel St-Aubin, nous enjoint d'abandonner toute velléité de hâte, de précipitation, pour observer et nous approprier les actions simples exécutées par la machine et par l'humain. Chaque geste lent et modeste agit comme marqueur d'une collaboration inédite entre les deux artistes. La commissaire Ariane Plante, qui les a accompagnés tout au long du projet ayant mené à cette exposition, suscite une discussion portant tant sur l'aspect technique – comment fonctionnent les machines – que sur le rapport artistique entre œuvres vidéo et œuvres cinétiques. Au travers de ces conversations, qu'il est possible d'écouter grâce à des audioguides disponibles en salle, transparaît la puissance des non-dits et des moments qui comptent.

Jasmine Colizza
Muséologue-responsable de la Salle Alfred-Pellan

Andrée-Anne Roussel et Samuel St-Aubin ont uni leur pratique et mis en commun leur savoir-faire respectif pour créer Ce qui compte, une collection d'œuvres vidéo, de dispositifs électroniques et de sculptures robotiques qui invite à ressentir le temps et à concevoir l'intimité autrement.

Par des détournements d'objets usuels et d'actions banales, puis par la mise en scène de systèmes et de manœuvres symboliques, des comportements propres aux humains et aux machines se font écho, se fondent et se confondent : les uns comme les autres étreignent, enlacent, touchent, communiquent, ordonnent, contemplent, observent, comptent…

Par le croisement de leurs langages artistiques, Roussel et St-Aubin font ici surgir une poésie sensible qui sublime la lenteur, l'inutile et l'illusoire futilité de gestes ordinaires. Ils mettent en lumière le pouvoir qu'ont les technologies de transfigurer notre perception du quotidien et de nos agissements les plus coutumiers.

Ariane Plante
Commissaire

Vidéo de médiation

Médiation artistique et publication

Conversation autour des œuvres avec les artistes dirigée par la commissaire Ariane Plante

Salle Alfred-Pellan - Maison des arts de Laval · Ce qui compte - Outils audio

Extrait

Cordes enlacées : « Les deux objets sont comme deux personnes qui s'apprivoisent. » - Andrée-Anne Roussel

Étreintes robotisées : « Les machines tâtent le réel par approximation. Ici, deux robots tentent de se découvrir par le toucher sans jamais se voir. » - Samuel St-Aubin