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Créé en 1996 dans un espace laissé en friche pendant plusieurs années, le jardin du sous-bois a été plusieurs fois agrandi. Sous une frondaison d’essences de régénérations forestières, des plantes indigènes et ornementales se côtoient dans une profusion de coloris de feuillages et de fleurs.
À l’origine, l’espace occupé par ce jardin formait un bosquet assez dense d’arbres et d’arbustes de régénération forestière. On a d’abord recouvert la partie à aménager d’une épaisse couche de jeune compost de feuilles, et enlevé tous les arbres et arbustes mal formés ou vieillissants pour les remplacer par des espèces indigènes, dont l’érable de Pennsylvanie, le micocoulier occidental, le cornouiller à feuilles alternes et le sureau rouge. De nombreuses plantes parmi elles ont été récoltées dans des espaces voués à la destruction, puis introduites dans le jardin de sous-bois.
Une centaine d’espèces et de cultivars d’azalées et de rhododendrons ont également été introduits dans les différentes sections de ce vaste aménagement. Outre ce groupe de plantes acidophiles, on retrouve une centaine de plants d’hortensia à grandes inflorescences.
Des bordures en pruche recyclée délimitent les sentiers recouverts de copeaux de bois. Pour affirmer son aspect naturel, une clôture de perches de cèdre entoure le jardin. Sous la frondaison des arbres, en lumière tamisée ou diffuse, le vert domine. Il procure une sensation de calme et de bien-être qui contraste avec la luminosité éblouissante des compositions florales aux tons vifs situées en plein soleil.