Laval et ses partenaires se mobilisent
Le maire de Laval était très fier ce matin de lancer Les Stratégies lavalloises pour la prévention de la radicalisation menant à la violence. La concertation et la collaboration entre la Ville et ses partenaires lavallois tels le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de Laval, la Commission scolaire de Laval (CSDL), la Commission scolaire Sir-Wilfrid-Laurier, le Collège Montmorency et le Directeur des poursuites criminelles et pénales découlent du plan d'action mis en place par le gouvernement du Québec en 2015.
Initiées par le Service de police de Laval (SPL), en collaboration avec le Service de la culture, des loisirs, du sport et du développement social de Laval (SCLSDS), les Stratégies lavalloises proposent des orientations concrètes afin de faire face au phénomène de la radicalisation menant à la violence :
- Instaurer une approche axée sur les valeurs lavalloises;
- Améliorer nos interventions;
- Informer, sensibiliser et former;
- Développer une approche de partenariat et de concertation;
- Développer une culture de communication.
« Laval est une ville accueillante et diversifiée sur les plans social, culturel et économique. La radicalisation peut survenir, peu importe l'origine, le milieu de vie, les croyances et les allégeances des personnes fragiles. Je suis confiant que le travail de tous les partenaires portera ses fruits », de dire le maire Demers.
Le directeur du Service de police de Laval, Pierre Brochet, confirme que « la priorité de faire de l'inclusion sociale et de travailler en amont permettra de miser sur les renseignements recueillis, d'adopter de nouvelles pratiques d'intervention. La formation et la sensibilisation des policiers sont d'une grande importance.»
La présidente-directrice générale du CISSS de Laval, Caroline Barbir, a souligné qu'il « importait de se mobiliser autour des enjeux et des orientations préconisées afin de contribuer pleinement aux actions lavalloises, notamment par le dépistage et l'intervention précoce qui permettront de mieux prévenir la radicalisation menant à la violence.»
Pour sa part, Me Annick Murphy, directrice des poursuites criminelles et pénales a déclaré que « le DPCP considère important de participer aux travaux du comité et au colloque sur les Stratégies lavalloises pour la prévention de la radicalisation menant à la violence. Le partenariat est le meilleur moyen pour faire face à des phénomènes tels que celui de la radicalisation menant à la violence.»
Le milieu scolaire intimement lié à la démarche
Pour la présidente de la Commission scolaire de Laval, Louise Lortie, cette démarche s'inscrit parfaitement dans les priorités de l'organisation : « Pour développer leur plein potentiel, nos élèves doivent vivre leurs apprentissages dans des milieux sains et sécuritaires. La prévention de la radicalisation menant à la violence fait donc partie intégrante de notre vision.»
Quant à la Commission scolaire Sir-Wilfrid-Laurier, leur présidente, Jennifer Maccarone, a rappelé l'importance des partenariats dans le développement d'un tel projet : « La prévention nécessite des stratégies concertées. Nos élèves évoluent auprès de différents acteurs et une cohésion des actions entraînera nécessairement des résultats probants.»
Le directeur général du Collège Montmorency, Hervé Pilon, a, pour sa part, insisté sur la nécessité de formation dans le but d'accroître l'efficacité des interventions : « La radicalisation est un phénomène préoccupant et encore mal connu, il devient donc primordial que nos intervenants de première ligne soient outillés pour contrer de manière optimale ce fléau. Je salue cette initiative qui répond notamment à ce besoin.»
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