Le vice-président du comité exécutif de la Ville de Laval, Stéphane Boyer, a fait une mise au point concernant le dossier du complexe aquatique de Laval.
« D'abord, il faut savoir que le projet n'est ni abandonné, ni en surplus de coûts. Nous avons choisi d'annuler l'appel d'offres du lot 3, le temps d'analyser les diverses alternatives qui nous permettront de réaliser ce projet en respectant un équilibre entre les coûts et la qualité », a soutenu Stéphane Boyer.
Rappelons que le comité exécutif de la Ville de Laval a convenu d'annuler l'appel d'offres SP-29445 et de rejeter les 3 soumissions reçues pour la construction du lot 3 du complexe aquatique (superstructure, enveloppe du bâtiment, électromécanique, équipements et aménagement paysager), en septembre 2018. Cette décision a été prise, puisque la plus basse des 3 soumissions obtenues s'était avérée 46 % plus élevée que le budget disponible pour ce contrat.
« Nous sommes déterminés à construire le complexe aquatique. Il s'agit d'une infrastructure qui est ardemment désirée par les Lavallois. Par contre, nous ne la bâtirons pas à n'importe quel prix. Partout dans la région métropolitaine, nous constatons une hausse du nombre de chantiers et de leurs coûts. L'ensemble des villes sont confrontées à ce problème, où la surchauffe du marché de la construction fait exploser les coûts. Les fondations sont hivernisées et protégées, il n'y a donc pas d'urgence ni de coûts additionnels », a soutenu le vice-président du comité exécutif.
Jusqu'à maintenant, une somme de 10 M$ a été dépensée, principalement pour les plans et devis et pour les fondations. Les sommes investies ne sont donc pas perdues.
« Je tiens à rassurer les Lavallois. La Ville termine actuellement une analyse de valeurs afin d'avoir les meilleures pistes d'optimisation pour poursuivre ce projet important. Un économiste indépendant en construction a été embauché pour aider dans cette analyse. Les précautions que nous avons prises conviennent au principe de saine gestion. Enfin, je souhaite juste rappeler au passage que M. Poissant et M. De Cotis ont voté à plusieurs reprises en faveur des décisions liées au projet qu'ils dénoncent aujourd'hui, comme le concours d'architecture, la sélection du lauréat, l'octroi du contrat au lauréat, le contrat de l'excavation et des fondations, et pour M. De Cotis, le lancement de l'appel d'offre du lot 3 et des travaux de protection des fondations », a conclu M. Boyer.