Un protocole d'entente qui prend tout son sens
Une semaine seulement après l'annonce d'un protocole d'entente entre Urgences-Santé et le Service de police de Laval, pour l'approvisionnement des policiers en naloxone, un antidote aux opioïdes, la vie d'un citoyen a été sauvée hier.
Surdose et administration de deux doses de naloxone
Un homme dans la trentaine a en effet été retrouvé inconscient, par un membre de sa famille, dans le secteur de Chomedey. Des items se trouvant à ses côtés ont aussitôt fait suspecter une surdose de drogue. Peu de temps après l'appel au 911, un officier du Service de police s'est présenté sur les lieux pour rapidement administrer une première dose de naloxone à la victime. À l'arrivée d'Urgences-Santé, celle-ci était toujours inconsciente. Les paramédics ont poursuivi les soins en administrant une deuxième dose de naloxone. La victime a lentement repris conscience et a été conduite à l'hôpital.
Pierre Brochet, directeur du Service de police
« Nos policiers sont des premiers répondants. Tout a heureusement été mis en place, avec Urgences-Santé, pour répondre à de telles situations. En 2017, nous avons eu quatre décès à Laval clairement reliés aux opioïdes. Les doses de naloxone fournies par Urgences-santé ont été réparties entre les policiers de différentes sections, dont la gendarmerie, les postes de quartier et des unités d'enquêtes. Les policiers sur le terrain sont ainsi maintenant en mesure d'agir rapidement lors d'une exposition aux opioïdes. Hier, nous avons vécu cette vie sauvée comme une certaine victoire sur ce fléau qu'est la consommation d'opioïdes », souligne Pierre Brochet, directeur du Service de police de Laval.