​Éric De Carvalho, agent au Service de police de Laval depuis 12 ans, travaille avec Fratz depuis maintenant 3 ans. Fratz demeure avec son maître en tout temps, ce qui a engendré une grande complicité entre les deux partenaires de travail.​

En plus d’assister les policiers pour les appels d’urgence, Fratz s’entraîne tous les jours, tant dans les lieux publics que dans les bâtiments municipaux, comme les arénas. Les​ chiens doivent être en contact avec plusieurs bâtiments différents pour développer leurs compétences et leur agilité.

Le maître-chien suit une formation d’environ sept mois. Ensuite, son chien et lui sont jumelés à une équipe de la gendarmerie ; leur horaire couvre tous les quarts de travail. Les autres policiers ont aussi la possibilité de travailler avec les chiens policiers en jouant les suspects lors de la formation ou des exercices du maître-chien.

Lorsqu’il part en dépistage pour trouver des indices ou des suspects, le maître-chien est assisté de deux autres policiers qui l’aideront à immobiliser et à arrêter le suspect lorsque Fratz l’aura trouvé. Trouver des objets, un indice, des drogues ou un suspect sont autant de récompenses pour lui.​

L’autopatrouille est conçue pour accueillir Fratz. Aucun passager ni suspect ne peut alors y embarquer.​ 

Après sa journée de travail, Fratz suit son maître jusqu’à la maison où on le conduira dans son enclos. C’est à cet endroit qu’il prendra ses repas. L’hiver, les chiens policiers ne souffrent pas du froid, contrairement aux chiens domestiques . Leur manteau de ​fourrure les protège des intempéries.

Source : Vivre à Laval, édition hiver 2017-2018, page 14​. Pour consultation

Crédits photo : Clair Obscur Multimédia​ ​