Le maire de Laval, Marc Demers, ne sollicitera pas de troisième mandat en novembre 2021. « J’ai le sentiment du devoir accompli », explique-t-il d’entrée de jeu.
De la tutelle... à une ville florissante
Le passage de Marc Demers à l’Hôtel de Ville laissera une marque indélébile : celle de l’ancien policier qui a su ramener la confiance et l’ordre à Laval.
Rappelons qu’au moment où il a pris le pouvoir, la Ville était sous la tutelle du gouvernement du Québec. Aujourd’hui, cette période n’est plus qu’un mauvais souvenir. D’ailleurs, la lutte à la corruption initiée par le maire Demers a même permis à la Ville de Laval de récupérer près de 50 M$; une somme inégalée au Québec. En plus de ces réussites éthiques, Marc Demers laisse derrière lui une Ville en excellente posture financière et environnementale.
« Après 38 années de services publics, en novembre 2021, il me fera plaisir de me mettre au service de ma famille! », blague Marc Demers, en remerciant ses proches pour le soutien, l’amour et la compréhension dont ils ont fait preuve au cours de toutes ces années.
« Il n’est jamais facile de trouver le bon moment pour quitter », explique Marc Demers. « Pour moi, j’estime que ça prenait 3 critères :
- Lorsqu’on peut laisser derrière nous une situation plus favorable qu’à notre arrivée;
- Lorsqu’on peut laisser une situation économique enviable;
- Lorsque la relève est prête.
Humblement, je pense que je peux partir la tête haute », explique-t-il.
« En plus de notre lutte à la corruption, l’un des éléments qui me rendent le plus fier, c’est d’avoir fait la démonstration qu’il est possible de concilier le développement économique et la protection de l’environnement. Nous avons fait entrer Laval dans le 21e siècle », résume-t-il.
Rappelons que l’administration Demers procède actuellement à
une vaste tournée de consultations afin de préparer la relance de Laval post-pandémie.