Ville de Laval

Injonction déposée contre TransCanada : Laval appuie le ministre Heurtel

Ap​​pelé à commenter le dépôt d’une injonction contre Transcanada par le gouvernement du Québec, Stéphane Boyer, conseiller municipal de Duvernay-Pont-Viau et président de la Commission de l'environnement de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM), a applaudi la décision annoncée le 3 mars 2016 par le ministre David Heurtel.

« ​Nous sommes bien heureux de la décision de Québec et nous l’appuyons. Le fait que la compagnie se soit abstenue jusqu’à maintenant de répondre aux appels du gouvernement afin de respecter les lois et règlements provinciaux traduit un mépris inacceptable envers la population et ses institutions, comme l’a souvent soulevé le maire Demers. Un rappel à l’ordre était nécessaire et s’imposait », a déclaré M. Boyer au cours d’une entrevue. Il en a profité pour rappeler que l’acceptabilité sociale devait être au rendez-vous pour les 4 millions de citoyens et citoyennes représentés par les élus des 82 municipalités membres de la CMM, qui se sont prononcés contre ce projet il y a quelques semaines à peine.

« Les réponses de Transcanada, tout au long des processus de consultations publiques nous avaient clairement démontré qu’il n’y avait aucune volonté de la part de la compagnie de tenir compte des doléances légitimes de la population directement touchée par ce projet. Aucune réponse sérieuse ne nous a été transmise concernant l’impact ou la sécurité pour les bois, les milieux humides et la zone agricole que traverserait le pipeline projeté. Il faut aussi parler des prises d’eau potable pour un bassin de population qui dépasse celui de la CMM. Jamais on ne nous a indiqué comment elles seraient protégées d’un bris majeur ou d’un écoulement », a poursuivi M. Boyer, ajoutant que « le maire Demers a été le premier maire de la CMM à s’insurger contre ce projet et les faits nous démontrent qu’il avait raison ».

Il faut savoir que le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) commence ses travaux lundi prochain. Selon le Règlement sur l’évaluation et l’examen des impacts sur l’environnement inscrit dans la loi québécoise, la construction d’un oléoduc d’une longueur de plus de 2 km dans une nouvelle emprise est obligatoirement assujettie à la procédure d’évaluation et d’examen des impacts sur l’environnement.

« L’injonction déposée aujourd’hui par le gouvernement du Québec vise à exiger de TransCanada et de ses représentants qu'ils ​respectent la loi provinciale sur la qualité de l’environnement. C’est un respect qui va de soi quand on veut travailler dans une démocratie et un état de droit », a conclu Stéphane Boyer.
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