Le départ d'un grand homme d'État
C'est avec tristesse que le maire de Laval, Marc Demers, a appris le décès du 1er ministre du Québec de 1994 à 1996, Jacques Parizeau.
Commentant la longue carrière politique de monsieur Parizeau, le maire de Laval évoque l'engagement de l'homme à titre de grand serviteur de l'État : «Ayant cumulé plusieurs fonctions prestigieuses sous messieurs Lesage, Johnson et Lévesque, nul doute que son sens stratégique, ses compétences et ses vastes connaissances ont marqué et inspiré de nombreux Québécois au fil des décennies. Sa confiance envers le Québec ne pouvait être remise en question et à travers cette foi peu commune, monsieur Parizeau a toujours profondément respecté son devoir envers l'État».
Passant en revue les grandes réalisations auxquelles monsieur Parizeau a participées ou qu'il a initiées, comme la nationalisation de l'électricité, la création de la Caisse de dépôt et de placement du Québec et de la Régie des rentes du Québec, monsieur Demers a soutenu que : «la Révolution tranquille est née de la science de grands architectes et monsieur Parizeau en faisait définitivement partie. Avec son engagement de tous les instants, il incarnait l'idée qu'on se fait d'une fonction publique responsable, dotée d'une intégrité irréprochable et orientée vers le plus grand intérêt du Québec».
«Nous perdons un économiste hors du commun qui avait l'habitude de soutenir des argumentaires rigoureux fondés sur des faits documentés. Son sens du devoir, du respect envers l'État et la population québécoise nous laissent un héritage d'une grande valeur : l'importance de croire en soi, en ses propres idées et en la détermination de mettre son talent au service des causes auxquelles on croit. Je me souviendrai toujours de la grande générosité et de la grande accessibilité de monsieur Parizeau. Au nom de toutes les Lavalloises et de tous les Lavallois, j'offre mes plus sincères condoléances à madame Lapointe de même qu'à tous les proches de ce grand homme, qui nous quitte avec tous les honneurs du devoir accompli», a conclu le maire Demers.
