Ville de Laval

Vernissages : Ianick Raymond et Cecilia Torres

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Vous êtes conviés au double vernissage de ces deux nouvelles expositions de la Salle Alfred-Pellan de la Maison des arts de Laval. Les expositions sont présentées du 16 février au 13 avril. 

Ianick Raymond - Glass on the Beach : l'œuvre polysensorielle de Ianick Raymond

Commissaire : Lynn Bannon

(Re)voir l'impulsivité du geste et de la matière

Matérialité, jeux optiques et gestualité. Voilà trois notions qui figurent aux premières loges de la production du peintre Ianick Raymond. Si ses œuvres sollicitent a priori l'expérience perceptive par leur rythmique interne, il reste que leur complexité visuelle se révèle pleinement lorsque le mouvement réel du corps est impliqué, mouvance corporelle qui décuple la mobilité virtuelle générée au moyen de lignes et de couleurs qui s'animent sous nos yeux. En témoigne sa récente série Glass on the Beach constituée d'images résultant d'une gestuelle ininterrompue apparemment maîtrisée, machinale et gouvernée par les sonorités de l'opéra Einstein on the Beach. En phase avec ses recherches antérieures sur la représentation dynamique d'un objet tactile et le déplacement des corps, deux phénomènes qui fédèrent les œuvres à découvrir dans cette exposition, l'artiste pousse ici plus avant sa méditation durable sur la rencontre de l'illusion et de la matière.

— Lynn Bannon

Cecilia Torres : Murmurations    

Nuisance nécessaire

Murmurations est une série de représentations abstraites qui nous invite à prendre le temps d'observer la matérialité de ce qui nous entoure. Des questions jaillissent à travers le mouvement des étourneaux, oiseaux qui dansent tels des nuages dans le ciel : Sommes-nous encore capables d'apprécier la poésie qui émane du mouvement et de la présence des oiseaux ?

Ces œuvres qui surgissent grâce à la technique du poinçonnement du fil noir sur toile, la délicatesse des figures qui dépendent de ce qui les relie, sont-elles une métaphore des mouvements migratoires ?

Murmullo, mot en espagnol, ma langue maternelle, évoque le bruit confus provoqué par une présence soutenue. Les étourneaux sont considérés comme étant une espèce nuisible. Or, les figures qu'ils forment dans le ciel représentent des manifestations enivrantes. Mes œuvres sont une invitation à la contemplation, à la rencontre et à la réflexion concernant le lien qui relie l'art, l'humain et la nature. 

– C. T.

Photo : © Ianick Raymond, Glass on the Beach (2) [détail], 2022

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